La journée de solidarité a été créée afin de permettre le financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Dans la majorité des entreprises, la journée de solidarité est fixée cette année au lundi 21 mai 2018 mais il est possible de proposer un autre jour férié sauf le 1er mai.
Selon l’article L 3133-7 du code du travail, la journée de solidarité prend la forme d’une journée supplémentaire de travail non rémunérée pour les salariés :
-pour un temps plein : 7 heures
-pour un temps partiel : le nombre d’heure est proportionnel à la durée de travail.
Depuis 2008, cette journée est fixée par accords collectifs, à défaut par l’employeur après consultation du comité d’entreprise ou des délégués du personnel s’ils existent.
Selon ces accords, cette journée de solidarité consiste pour les salariés à :
-travailler une journée de 7 heures non rémunérée,
-poser une journée de RTT ou un jour de congé payé,
-effectuer 7 heures supplémentaires non rémunérées fractionnées dans l’année.
A noter : Les heures travaillées au-delà de 7 heures doivent être payées en heures supplémentaires. Les salariés qui changent d’employeur en cours d’année et ont déjà donné une journée de solidarité, ne sont pas tenus d’en effectuer une autre et s’ils le font, cette journée donne lieu à rémunération supplémentaire et repos compensateur.
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