Un décret, publié au JO du 9 janvier 2021, instaure un nouvel arrêt de travail à l’initiative du salarié ayant des symptômes du covid-19 ou étant cas contact, en vigueur depuis le 10 janvier 2021.
Ce décret autorise et prévoit, jusqu’au 31 mars 2021 :
– le versement d’indemnités journalières dans des conditions dérogatoires pour certaines personnes se trouvant dans l’impossibilité de travailler en raison de leur situation au regard de l’épidémie de covid-19.
– la possibilité d’ouvrir le droit aux indemnités journalières sans que soient remplies les conditions d’ouverture de droit relatives aux durées minimales d’activité.
– de ne pas appliquer les délais de carence, afin de permettre le versement des indemnités journalières dès le premier jour d’arrêt.
– des dérogations aux conditions de prise en charge par l’assurance maladie obligatoire pour les téléconsultations, les actes de télésoin, les tests de dépistage au SARS-CoV-2, ainsi que pour les consultations et injections liées à la vaccination contre la Covid-19 et diverses autres consultations
Quels salariés sont concernés ?
Du 1er janvier jusqu’au 31 mars 2021 inclus pour :
1. Les salariés considérés comme « personnes vulnérables » ne pouvant être placés en activité partielle ;
2. Les salariés parents d’un enfant de moins de 16 ans ou d’une personne en situation de handicap faisant l’objet d’une mesure d’isolement, d’éviction ou de maintien à domicile, et ne peut pas être placé en position d’activité partielle ;
3. Les salariés faisant l’objet d’une mesure d’isolement en tant que « contact à risque de contamination » au sens du décret n°2020-551 du 12 mai 2020 ou du décret n°2020-650du 29 mai 2020 ;
4. Les salariés faisant l’objet d’une mesure de placement en isolement ou de mise en quarantaine à son arrivée en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, ou à Saint-Pierre-et-Miquelon
Du 10 janvier jusqu’au 31 mars 2021 inclus pour :
1. Les salariés symptomatiques à la Covid-19, à condition qu’il fasse réaliser un test de détection du SARS-CoV-2 inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale dans un délai de 2 jours à compter du début de l’arrêt de travail, et pour la durée courant jusqu’à la date d’obtention du résultat du test ;
2. Les salariés testés positifs à la covid-19.
Sont concernés les arrêts de travail déclenchés par l’assuré, sans passer par l’intervention d’un médecin traitant.
En pratique : un agent de l’Assurance maladie accompagnera le malade par téléphone tout au long de sa convalescence. L’Assurance maladie procédera à un suivi systématique avec deux à trois appels au cours de la période. A partir du 20 janvier, une visite par un infirmer sera proposée.
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