Le Code du travail tient compte de l’ancienneté du salarié à de multiples occasions : période d’essai, montant de l’indemnité de licenciement..
Définition de l’ancienneté professionnelle
Le Code du Travail ne donne pas de définition de l’ancienneté professionnelle. En pratique, elle est considérée comme la période d’emploi d’un salarié commençant à son entrée en fonction dans l’entreprise et se terminant à la fin de son contrat de travail.
Les périodes de suspension du contrat de travail
Dans le calcul de l’ancienneté du salarié, certaines périodes de suspension du contrat de travail auront des influences sur sa durée.
Absences non déduites pour le calcul de l’ancienneté
C’est le cas des suspensions liées à des arrêts maladie d’origine non professionnelle, au congé de paternité, au congé sabbatique, aux absences liées à un accident de trajet.
Absences déduites pour le calcul de l’ancienneté  
La durée du congé parental d’éducation est prise en compte pour moitié pour la détermination des droits que le salarié tient de l’ancienneté et le congé maternité est pris en compte dans son intégralité. Concernant les arrêts liés à une maladie professionnelle, la jurisprudence a rappelé que la durée de ces périodes d’absence est prise en compte pour la détermination de tous les avantages légaux ou conventionnels liés à l’ancienneté dans l’entreprise.
Le point de départ du calcul de l’ancienneté
Le point de départ du calcul de l’ancienneté professionnelle est la date d’entrée du salarié au sein de l’entreprise, sauf exceptions. Les juges considèrent que la date d’ancienneté qui figure sur la fiche de paye d’un salarié vaut présomption de reprise d’ancienneté, à moins que l’employeur en apporte la preuve contraire.

Attention : Le décompte de l’ancienneté des salariés à temps partiel est calqué sur celui des salariés à temps complet.